SmartFade 2496

Dans la grande famille de la lumière arrive maintenant la console ! :)

J’avais déjà ma node Pro Mk2 qui me permettait de piloter de l’éclairage à l’aide de l’ordinateur et de pouvoir piloter l’ordinateur à l’aide d’une console lumière, mais j’étais souvent confronté au problème que j’arrivais parfois sans console, obligeant un pilotage au clavier, ou alors avoir sur une place une toute petite console, m’obligeant de grouper mes circuits avec le logiciel…

Avec la SmartFade 2496, j’ai de la place !

96 circuits au total sur deux pages, dont je pense utiliser la première page pour tout ce qui est gradateur (48 canaux pour les gradateurs, normalement je devrais avoir assez) et utiliser la seconde page pour le pilotage des effets préparés sur l’ordinateur. En live après, je n’utilise plus que une page de mémoire (48 canaux) où je pourrais regrouper mes gradateurs en mémoire, et gérer mes effets par ordinateur…

Bref beaucoup de canaux à ma disponible, j’ai fait le choix de cette console car j’avais énormément de marge de manœuvre avec…

C’est aussi la première console avec laquelle j’ai débuté en régie, à l’espace Avel Vor… La boucle est bouclée ;)

Si je devais en donner un avis, je dirais que c’est une console simple d’utilisation (notamment pour les mémoires), qui possède un mode théâtre (pas à pas) et aussi un mode 2 scènes (lorsqu’une est active, l’autre est en préparation). Elle dispose d’un connectique USB et possède un logiciel permettant de voir et modifier les valeurs présentent dans les mémoires, et aussi de la paramétrer et de visualiser les canaux actifs en sorti. Note intéressante, il y a une entrée DMX permettant d’ajouter une seconde console pour avoir soit encore plus de canaux en contrôle, soit deux régies (et là c’est le mode HTP, Highest Take Priority, c’est à dire que sur le même canal mais sur deux consoles, la valeur la plus haute sera prise).

Au toucher, les potentiomètres sont relativement résistant permettant d’être plus précis, la longueur de course est relativement petite par rapport à d’autre console, mais test réalisé : on peut obtenir les 255 valeurs d’un canal, donc la précision est là. Les boutons Flash sont agréables à utiliser, et détail intéressant les boutons flash s’illumine de couleurs et d’intensité différente, suivant le mode de la console (mémoire ou canaux) et en fonction de l’intensité délivrée par le potentiomètre…

Bref un achat prévu depuis longtemps, mais de budget assez conséquent…

Yamaha DSR 115

J’arrive maintenant à du matériel… bien sympathique :)

ça fait boom boom

Venons-en au fait… La DSR 115 est une enceinte amplifiée active (active dans le sens 2 amplificateurs processés), pouvant, selon la documentation, sortir 1300W en continu et 1500W en crête… Malheureusement pas d’information sur la puissance RMS… Un spl de 136dB (à 1 mètre ? la documentation ne précise pas les conditions de mesure…), un aimant en néodyme et une boîte en bois (et pas en abs… donc c’est mieux ! :D)

Voilà toutes les données qui m’avaient intéressé :)

Maintenant en pratique, c’est une enceinte relativement légère (30kg) pour sa fabrication, très directive, relativement puissante, qui arrive à fournir de bonnes basses malgré ce que l’on peut voir sur la fiche technique, mais qui pour des soirées dansantes, nécessite quand même un petit caisson…

Actuellement, pour de l’amplification en plein air, en salle de sport, en salle polyvalente, pour des soirées, du concert ou du spectacle, elles m’ont pour le moment, pleinement convaincu !

Nous sommes très loin des MSR ou des DXR de chez Yamaha, et les puristes qui diront que Yamaha met en général trop en avant les aigus… seront sûrement étonnés d’entendre sonner de telles enceintes ! (mais on a une bonne présence d’aigu !)

Edit du 02/12/2020

Les DSR115 sont aujourd’hui en fin de vie chez Yamaha, et nous en retrouvons quelques unes (mais pas tant que cela !) sur le marché de l’occasion. Les miennes ont bien vécu, mais pourtant fonctionne toujours très bien malgré les quelques extrémités que j’ai pu leur faire subir !

Leur remplaçante, les DZR15, sont d’une finition incroyable. J’ai pu en côtoyer grâce au club Son & Lumière d’IMT Atlantique auquel j’ai prêté mes DSR115 pendant 2 ans… Et qui maintenant devait trouver de quoi renouveler leur parc. Le club s’est donc tourné vers les DZR15 !

Chauvet H1600

Du côté de l’équipement inséparable en concert ou en soirée, voilà maintenant dans ma collection, ma première machine à fumée Chauvet H1600.

Avec un peu moins de 1600W de puissance pour le corps de chauffe, une option pour une télécommande filaire, sans-fil, mais aussi avec une interface DMX intégrée, cette machine devient pratique dans toutes les situations ! De plus, cette machine, à débit réduit et pilotée par DMX, arrive à générer un flux continu… Se transformant alors en véritable machine à brouillard que l’on peut placer en fond de scène ! Avec un débit d’un peu plus de 700 mètres cubes par minute à pleine puissance, cette machine propose des caractéristiques bien alléchantes ! :)

Cependant, pratique mais… avec quelques limites…

En effet, première machine, réservoir percé… Malheureusement découvert un peu tardivement quand la machine s’est remplie peu à peu de liquide… Rien de mal, juste une machine à nettoyer et à renvoyer…

Autre soucis pour le moins étonnant : une masse électrique et une masse physique séparée !

En effet, premier branchement en DMX avec le boitier de contrôle DMX en USB, le Pro Mk2 de chez Enttec, fonctionnement impeccable de la machine ! Seconde utilisation : dans une salle de spectacle, dans une réseau DMX… et c’est la catastrophe. La machine qui affiche des températures aléatoires sur l’afficheur de contrôle, donc une machine qui ne se déclenche plus… Sur le coup, moyen trouvé pour résoudre le problème : une rallonge sans terre… Efficace mais très limite…

Après réflexion, il s’agirait d’un court-circuit entre la masse physique et la masse électrique du circuit de contrôle de la machine lorsqu’elle est branchée en DMX… La solution trouvée : une résistance de 16,4kOhms (2×8,2kOhm) entre la masse du réseau DMX et la masse DMX côté machine… Depuis… Plus de soucis, mais une différence de potentiel d’environ 2 volts aux bornes de cette résistance…

Un mystère énigmatique donc…

Stairville PAR LED Pro Floor 36x3W

Petit PAR LED bien sympathique déjà utilisé en concert, soirée et festival (P::One, Tremplin de Penn Ar Rock).

Ses 36x3W lui permette d’assurer un flux lumineux conséquent mais n’assurent pas une homogénéité au niveau de la surface éclairée. En effet la luminosité n’est pas homogène, et nous pouvons constater des halos colorés.

Leur utilisation n’est pas adaptée pour éclairer une surface, cependant ils peuvent aisément colorer un écran de fumée, ou servir d’effet en contre plongée.

Enttec Pro MkII

L’interface DMX de Enttec permet le contrôle d’un ou plusieurs univers DMX depuis un ordinateur.

Cependant un éclaircissant s’impose : nous pouvons constater l’existence de 3 prises DMX en sorties dont une mâle et deux femelles.

enttecpromk2inc

Mais l’interface en elle même dispose que de deux contrôleurs DMX. En fait cela s’explique par le fait que la prise DMX 1 femelle est en parallèle avec la prise DMX 1 mâle. Cela signifie que le signal DMX de l’univers 1 sort par la prise DMX 1 mâle et femelle, et que l’univers 2 sort par la prise DMX 2 femelle.

Cependant, il est plus utile d’utiliser l’univers 1 en entrée DMX (pour brancher une console) et l’univers 2 en sortie (vers les projecteurs). En effet, avoir une console pouvant piloter l’interface permet de préparer à l’avance le show sur ordinateur (avec le logiciel QLC+ par exemple) puis d’attribuer les canaux de la console aux effets programmés sur ordinateur.

Note intéressante: avec qlc+ en mode 1 entrée/1 sortie, si un canal d’entrée n’est pas attribué dans qlc+ à un projecteur, il passe directement en bypass vers la sortie lui correspondant… Intéressant pour piloter dimmer d’asservis directement depuis la console…